Généralités
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Son développement prend plusieurs mois voire plusieurs années. Cependant, dépisté tôt, c'est un cancer de bon pronostic.
Depuis plusieurs années, de nombreux progrès ont été faits dans le dépistage ainsi que dans la prise en charge de la maladie, ce qui a considérablement amélioré le taux de survie.
Effets secondaires et ostéopathie
L'ostéopathie n'a aucune prétention à traiter le cancer lui même, mais a un rôle à jouer dans l'accompagnement du ou des traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie...), avec pour objectif de réduire les effets secondaires qui en découlent, et enfin d'améliorer la qualité de vie.
Pour la majorité des patientes, les effets secondaires sont difficiles à supporter et peuvent même parfois être considérés comme le pire aspect de cette maladie.
Un traitement contre le cancer est long, fatigant, angoissant et douloureux. Les effets secondaires peuvent être nombreux mais variables d'une patiente à l'autre, et différents également selon le type de traitement réalisé.
La chirurgie, ses effets secondaires et l'ostéopathie : qu'il s'agisse d'une tumorectomie (retrait d'une partie du sein où la tumeur a été localisée), d'une mastectomie (ablation du sein), avec ou sans curage ganglionnaire, la chirurgie entraînera différents effets secondaires, immédiats ou à distance.
- Adhérences cicatricielles : après avoir été opérés, les tissus au niveau de la cicatrice ne sont plus en mouvement les uns par rapport aux autres. Votre ostéopathe va travailler sur les tissus pour relâcher les zones de tensions, leur donner plus de flexibilité et éviter les douleurs.
- Perte d'amplitude avec raideur et faiblesse du bras ou de l'épaule : une fois la cicatrisation terminée, votre ostéopathe pourra travailler cette zone pour limiter les restrictions de mobilité.
- Problème lymphatique du membre supérieur suite par exemple à un curage des ganglions lymphatiques : votre ostéopathe va libérer les tensions favorisant ainsi la bonne circulation des liquides, en complément de la kinésithérapie.
La chimiothérapie, ses effets secondaires et l'ostéopathie : que l'administration soit orale, intraveineuse, ou intramusculaire, la chimiothérapie est à l’origine de nombreux effets secondaires également.
- Troubles digestifs : nausées, remontées acides, diarrhées... votre ostéopathe, en agissant sur les tensions autour des organes va pouvoir améliorer ces symptômes
- Douleurs musculaires et articulaires : certains types de médicaments entraînent des douleurs suite à une accumulation de toxines dans les tissus que votre ostéopathe, par ses manipulations et en redonnant une dynamique globale à l’ensemble du corps peut atténuer.
- Douleurs neurologiques : les nerfs qui se renouvellent également rapidement peuvent être impactés par la chimiothérapie. Pendant ou après la chimiothérapie, les nerfs agressés peuvent engendrer des douleurs ressenties comme des fourmillements, des engourdissements. Votre ostéopathe, en travaillant sur les restrictions de mobilité pourra ainsi limiter la sur-stimulation nerveuse.
La radiothérapie, ses effets secondaires et l'ostéopathie : c'est une technique permettant de détruire les cellules cancéreuse en bloquant leur multiplication.
- Ses effets secondaires reprennent ceux déjà cités. Votre ostéopathe pourra donc être tout aussi bénéfique vis à vis de ce traitement.
L'anxiété et la fatigue sont souvent présents dans ces traitement et sont multifactoriels (contexte, environnement, troubles digestifs, douleurs, etc..). A l'aide de méthodes douces, l'ostéopathie va travailler sur le système neuro-végétatif et respiratoire pour aider la patiente à se relâcher et se détendre, et ainsi diminuer cet état émotionnel.
En plus de son rôle de soulagement des effets secondaires, votre ostéopathe va vous donner des conseils afin de vous faciliter la vie, avec par exemple des étirements, des exercices de respiration, etc à faire à la maison, ou encore vous rediriger vers d’autres professionnels quand il le juge nécessaire.
Dépistage
En France, le dépistage permet aux femmes à partir de 50 ans de réaliser une mammographie tous les 2 ans.
Il est important, même avant 50 ans, d'être suivie régulièrement par son gynécologue, son médecin ou sa sage-femme afin qu'il effectue une palpation des seins et des aisselles.
Une auto-palpation peut même être réalisée. Cependant elle ne remplacera évidemment pas un bon suivi médical.
Pour toute question ou supplément d'informations, n'hésitez pas à m'écrire :) !