Généralités
Dès leur apparition à la puberté, les règles peuvent s’accompagner de douleurs. Ces douleurs qui précèdent et/ou qui accompagnent les règles sont aussi appelées « dysménorrhées ».
Ce sont des douleurs cycliques qui durent le plus souvent un jour ou deux. Elles peuvent être présentes avant, pendant ou après les menstruations et également au moment de l’ovulation (en milieu de cycle).
Les douleurs menstruelles sont principalement situées au niveau du bas ventre mais peuvent également s’étendre aux lombaires, au niveau du périnée et même jusqu'aux cuisses. Leur intensité va de la simple gêne, aux douleurs intenses voire invalidantes, qui peuvent ressembler à des crampes ou à des spasmes. Les douleurs peuvent également être associées à d’autres symptômes gênants :
- nausées / vomissements,
- migraines,
- diarrhées / constipations,
- fatigue, etc.
Ces douleurs peuvent engendrer des répercussions importantes sur la qualité de vie des femmes pouvant par exemple être à l’origine d’absences scolaires, d’arrêts de travail, etc.
La plupart des femmes pense souvent qu’il est normal d’avoir des règles douloureuses mais c’est faux !!! La douleur est une alarme de notre organisme pour signaler un dysfonctionnement. Les médicaments (Spasfon, Doliprane, Antadys ou d'autres) masquent simplement les douleurs, mais sans régler le fond du problème.
Les différentes causes
La conduite à tenir en cas de règles douloureuses dépend du type de dysménorrhée. En effet, les douleurs associées aux règles sont classées en deux groupes : les dysménorrhées primaires et les dysménorrhées secondaires.
Dysménorrhée primaire
On parle de dysménorrhée primaire lorsque les douleurs apparaissent dans les mois suivant les premières règles chez l'adolescente. Ces cas sont le plus souvent bénins. Ces douleurs sont attribuées en général à des contractions utérines prolongées et à une réduction du débit sanguin vers l'utérus.
Les règles douloureuses chez les adolescentes sont relativement fréquentes : elles concernent 50 à 70 % d’entre elles, dont 15 à 20 % doivent limiter leurs activités quotidiennes, voire s'aliter, au moment des règles.
Les symptômes ont tendance à diminuer avec l'âge et après une grossesse. Dans le cas contraire, ou en cas d'aggravation des douleurs, la consultation d’un spécialiste est nécessaire afin d'en rechercher la cause.
Dysménorrhée secondaire
La dysménorrhée secondaire, quant à elle, apparaît plus tardivement chez la femme qui ne ressentait jusqu’ici que peu ou pas de douleur au moment des règles. Dans ce cas, l’apparition de règles douloureuses doit amener à consulter un médecin, pour identifier l’origine de la douleur.
Plusieurs causes fréquentes :
- L'endométriose (cause la plus fréquente) --> Article "Ostéopathie et endométriose".
- L'adénomyose utérine (= "endométriose interne à l'utérus")
- Fibromes (= tumeur bénigne qui se développe au niveau de l'utérus)
Il existe des causes moins fréquentes comprenant les kystes, les maladies inflammatoires pelviennes, les adhérences intra-utérines, etc.
Et l'ostéopathie ?
Tout d'abord, la première chose à faire est de consulter votre médecin ou votre gynécologue afin d'établir un diagnostic et donc de procéder à un traitement adapté.
L'ostéopathie permet d'éviter au maximum les médicaments et respecte votre organisme pour traiter ces douleurs de règles.
En recherchant les causes de ces douleurs, votre ostéopathe pourra obtenir une amélioration de la fonction gynécologique et ainsi une diminution des douleurs menstruelles.
Des techniques douces seront réalisées sur l'abdomen, le bassin, la colonne vertébrale, la sphère crânienne, etc. afin de :
- Rétablir la bonne mobilité des organes et des structures osseuses, afin de relâcher les tensions musculaires et ligamentaires
- Rééquilibrer les pressions intra-abdominales entre le diaphragme et le périnée
- Relancer la vascularisation (artérielle, veineuse, lymphatique) afin de diminuer le phénomène de congestion de l'utérus
- Rééquilibrer le système nerveux et le système hormonal
- Réduire le stress parfois connu
Pour supprimer les troubles liés aux menstruations, plusieurs séances sont néanmoins nécessaires afin d’arriver aux meilleurs résultats possibles et rétablir l’homéostasie (autorégulation du corps) du système gynécologique et hormonal.
En plus de cela, votre ostéopathe pourra vous donner quelques conseils afin de potentialiser au mieux les effets de la séance.
Pour toute question ou supplément d'informations, n'hésitez pas à m'écrire :) !